Comme la mort de l'été
la migration des oiseaux
remplit mon ciel
tous ces départs sont
une ode fluide
un ballet aérien
leur absence en devenir
est en elle-même
une présence anticipée
je fais la conversation
avec l'ombre de mon père
qui aurait cent-quatorze ans
sa présence en absence
est une tendresse nouvelle
les absents savent nous parler
leur présence nous conforte
car dans la présence de l'absence
réside tout le mystère de l'amour.
Jean Coulombe © 2021
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