L'heure bleue s'avance à moi
ou est-ce mon regard
qui embrasse sa radiance?
Tu es toujours là
sans y être vraiment
tes ailes frôlent ce crépuscule
qui nous enrobe
tout est feutré dans ces instants
libérés des pierres
car présence et absence
dansent leur curieux tango.
Il n'y aura pas d'étoile creuse
tes paroles muettes iront rejoindre
l'envers de ma mémoire
celle qui voyage seule.
Jean Coulombe © 2020
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