lundi 2 septembre 2019

AU TEMPS DES ÉPINES



















Tous les chemins
sont loin
quand le gouffre rôde

tu n'as jamais été aussi présente
qu'absente...

L'écho de l'ombre de ta bouche
me hante...

je ne sais où reprendre
la beauté du verbe
pour lui arracher substance

le renouer aux épinettes
qui dansent
autour de toi

autour de moi
il n'y a eu que toi
au chevet de mon âme

il n'y aura que toi
pour chanter cette clairière
au bout de notre temps

tout est loin
tellement loin

le feu me darde
comme au temps
des épines.



Jean Coulombe © 2019


1 commentaire:

  1. superbe! comme j'ai déjà fait un écho sur le blog de Denis Samson, je pense que vous y aurez toute votre place !

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