mercredi 15 mai 2013
SIGMUND
Le chat aveugle mange du poème
seul parmi les têtes grises
une pluie rouge
assomme net
les bons sentiments
Barack est Barack
Karl est Karl
le salut du monde attendra
les mots fleuris calqués sur l'aube
atteindront finalement leur cible
la fatigue du métal a fait son oeuvre
Sigmund et fatras
éclipsés des synapses
je me pilule
je me cogite
je me subodore
je me gamberge
peu de gens savent
encore moins
compatissent
seuls mes frères connaissent
la longue distance tendresse
on se fait un feu immense
pour défier la mort
et nos fées dansent...
Jean Coulombe © 2013
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Ah... les mots fleuris... une des sept plaies de l'Égypte...
RépondreSupprimerbon texte mon Jean !!!