Nomilana bras en croix
descend la côte d'Abraham
les stigmates au sang
et le sexe au vent
elle défie les autobus
les SUV Radio-poubelle
crachant sa rage.
au plus offrant
Denis Bouddha-Sentinelle
contemplant à sa fenêtre
la vie qui se vide
la ville qui se spasme
Alain remontant par la pupille
la trame du songe éveillé
par chaque livre cathédrale
pauvre Ferron culbuté 2 $
à la librairie du sursis pilon.
Et je vaque et je vaque
au transfert des âmes
prostré à l'écran
shooté aux pixels
atavique sans le savoir.
J'aime bien ce poème Jean !
RépondreSupprimerAmicalement, André B.
Super poème! Yé!
RépondreSupprimerPlein d'humour, on savoure les yeux remplis de sourire en coin...
RépondreSupprimerHélène L.
merci
Oui! Comme nous vaquons au transfert des âmes devant nos écrans!
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