lundi 24 janvier 2011

LE CIEL DE QUÉBEC






Nomilana bras en croix
descend la côte d'Abraham
les stigmates au sang
et le sexe au vent

elle défie les autobus
les SUV Radio-poubelle
crachant sa rage.
au plus offrant

Denis Bouddha-Sentinelle
contemplant à sa fenêtre
la vie qui se vide
la ville qui se spasme

Alain remontant par la pupille
la trame du songe éveillé
par chaque livre cathédrale

pauvre Ferron culbuté 2 $
à la librairie du sursis pilon.

Et je vaque et je vaque
au transfert des âmes
prostré à l'écran
shooté aux pixels

atavique sans le savoir.


Jean Coulombe © 2011


4 commentaires:

  1. J'aime bien ce poème Jean !

    Amicalement, André B.

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  2. Plein d'humour, on savoure les yeux remplis de sourire en coin...
    Hélène L.
    merci

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  3. Oui! Comme nous vaquons au transfert des âmes devant nos écrans!

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