Au salon des heures lentes
la nuit est entrée par la ruelle.
Sirotant des baisers froids
comme des épingles
des exilés venus de chansons lointaines
versent les larmes
partagent la douleur
des amours perdues.
Cachés au fond de la bouteille
dans l'alcool aux yeux d'oiseaux
nos fantômes nous regardent,
si on manque de chansons on est morts.
Au salon des heures lentes
il faut savoir
avoir pitié de l'aube
qui n'attend rien de nous.
Denis Samson © 2022
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