Comme un animal farouche
la ville a ses rythmes, ses odeurs
elle a besoin d'être apprivoisée
lentement, au fil des heures
des jours et des saisons.
La ville et moi dansons
un drôle de tango
depuis des âges
nous avons nos passions
nos mésententes
très loin entre ses néons
meurt la trace du soleil
elle est un monde, le reflet
de ce que nous sommes
son feu, dans mon âme
au creux des forêts.
Jean Coulombe © 2021
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