à Coroner Paradis...
Le ciel est opaque
à chaque oraison
les poètes soulèvent
la chape de l'ordre
vulnérables
incandescents
investis de beauté
leur bruine de mots
trempe les uniformes
imbibe les âmes
on bivouaque sur les trottoirs
sans fournir d'itinéraire
l'anti-émeute nous chante
la fraternité humaine
en marquant le rythme
sur leurs boucliers
la chorale poétique
répond en écho!
Jean Coulombe © 2014
dimanche 13 avril 2014
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