À Marika...
Au sifflet des serrures
dans l'asile domestique de l'absence
trempée comme une soupe de larmes
les mains jointes dans le lavabo
le ciel s'éloigne d'elle à tâtons
en sueur sur mesure
dans le textile atroce
et son strip-tease itinérant
la douleur chronométrée des souvenirs
dont l'essentiel incandescent demeure
lui rappelle que
par-delà l'habitude
le linge de corps tricoté par coeur
il faut pas trop se fier au passé
pour passer l'hiver.
Denis Samson © 2012
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