La poule du dimanche
avait un goût de sacrifice
comme morte dans le bouilli
au vinaigre
fenêtres embuées
la cuisine transpirait d'abondance
le linge du dimanche
nous collait partout
ma grand-mère se démenait
à travers tout ça
avec son tablier du dimanche
et attendait que tout le monde
mange
pour avoir faim.
Hiver comme été printemps et automne
sur la rue Richelieu à Québec
dans la cuisine chez mémère Samson
il faisait chaud en toute saison
le dimanche.
Belle courtepointe des champs.
RépondreSupprimerEmouvant.
RépondreSupprimeroui de nombreux repas du dimanche me reviennent en mémoire en lisant et vivant ton poème... merci
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