Ici l'alcool ravine des visages
des têtes prennent feu
je veux écrire ce qui restera
un poème imbibé d'essence
mêlée à l'océan
je sors de ce bar
comme un juif descendant du train
dehors c'est pire
des panneaux sur les rues indiquent
où nous en sommes avec la peur
des chiens aboient
leurs maîtresses dans les bras
de nouveaux maîtres
Je me réveille
avec l'impression que je dois une bière
à un américain sur dix
Poésie: Alain Larose
Vidéo: Denis Samson
Tous droits réservés © 2010
Je me réveille avec l'impression que je dois une bière à un américain sur dix Dans la shed d'à côté
RépondreSupprimer...
RépondreSupprimerça tangue.