pour décharger dans l'armurerie
après avoir peigné l'étoile venimeuse
de convulsions
avec des gaz de poudrerie
abstrait l'homme pulvérisé
est livré aux coloris
des amours industriels
à nommer les miroirs
jusqu'au lait profond se sont ouvertes
des blessures par bijoux.
Beauté dressé au vertige
collée aux cigarettes amères
par la résine
des savanes de cheveux
anges aux bas filés dans les ombres
robes à vif
aux fuseaux horaires du corps
les mains tatouées aux crucifix d'une mémoire
entourées des figures du mystère
leurs grands yeux d'incarcération
profanés sur nous
on arrive aux vitraux de noirceur.
Denis Samson © 2009
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