Mon regard de bête
gravé sous la neige
l'horizon se dérobe
la lumière s'étiole
comme prise dans
les plis du ciel.
Champ après champ
l'ombre se déverse
lorsque tout craque
la pulsion gagne
un cri se perd
c'est la vie qui bat
mes mots percutent
un silence neuf
des images fortes
encaissent le printemps
et la rivière se libère.
Je me sens farouche
comme un vieux chat
qui n'a rien à perdre.
Jean Coulombe © 2023
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