Silhouette de l'aube à l'horizon
peignures de cèdres
dans la brume en dentelle
la forêt s'éveille
les arbres tricotés serré
le vent reste replié
sur lui-même.
Assis au bord de l'eau
à penser ce corps
que j'habite
j'écoute le chant
de cette rivière
qui se noue se dénoue
de méandre en méandre.
Un poème à finir,
les pieds mouillés
entre les lignes,
un coup d'aile un regard
au bestiaire des songes
où la forêt se perd
à l'horizon
où la rivière revient seule
à la maison.
Denis Samson © 2022
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