mardi 3 octobre 2017

À LA GORGE



















Dans ta chair s'avance
l'ombre à apprivoiser

un faux silence
absorbe le feu

avec l'été qui meurt
entre nos épaules

on remet tout
aux foudres sauvages
celles qui roulent
à la face du vent

ta main ne tremble pas
ne tremble plus

tu saisis ta vie à la gorge

ce que tu crois de ta légende
carbonise l'instant frêle

tu organises ta fuite
pour mieux rester

migration intime
immobile de fureurs.


Jean Coulombe © 2017


1 commentaire: