dimanche 6 août 2017
AU CORPS
Elle traîne au corps
cette bête
son regard ouvre des entailles
la bête a faim.
Comme ces braises qui renaissent
les jours s'enfilent
le long combat du sang
aura sans doute une fin
le crépuscule hurle tout bas
la suite des choses.
Nous sommes en force
la lumière en partage
tous les paysages que nous avons bus
toujours nous enivrent
nos mains se touchent
le toit du monde est solide.
Jean Coulombe © 2017
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