à Rosaire...
Un verre de jazz
des paroles chuchotées
à l'oreille d'une mémoire
comme un corps étranger
une fin de soirée nulle part
cul-sec la poésie
reste collée au comptoir
et le verbe se fait tard
tu parles ton verre t'écoute
peut-être pas
les baisers tu te les inventes
pas toujours
mais là oui.
Plus tard au registre des souvenirs
après avoir fermé
tous les bars du quartier
l'esprit de clocher
revisite le passé
à pied.
Le lendemain c'est toujours un peu
comme ailleurs
il semble que rien n'est
tout à fait la suite
le gin de la veille sur le coeur à l'ancre
c'est pas de l'eau c'est la soif
qui porte une mémoire.
Denis Samson © 2014
jeudi 14 août 2014
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