Boulonné au fleuve
le paysage martèle désert
comme un vieux chat
je vais me gaver d'un soleil
trop pâle et froid
d'une voix exilée et rauque
je dirai les gestes perdus
au plancher d'une escale
sonate trop longue
et glaces rompues
jeté hors mes traces
leur chant me poursuit
jouons la belle errance
de l'immensité intime.
Jean Coulombe © 2012
Belle promende hivernale à l'intérieur de notre âme féline et glacée, Jean.
RépondreSupprimerFrançois Drolet
bravo superbe poème aux magnifiques images
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