Perdus quelque part entre le Zénob et la rue Niverville
Têtes d'enfants planètes
aux aurores sidérales
sous les yeux meurtris
d'étoiles en fugue
nous remuons l'aube
comme des apôtres perdus
avec des livres de poésie
plein nos poches
nous irons en ambulance
à la chaleur des glaces
mordre le Fleuve sacré.
Jean Coulombe © 2011
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire