Dans le quasi-silence
de ma quasi-vie
les racines plongent
au vent sec
à l'ouest l'astre mort
se rembarre
cautionne la nuit
hallali du jour
les coyotes chantent
l'odeur du sang
les mots trop courts
arrachent les pierres
aux nuages noirs
du fond des mines
monte l'or fantôme
l'alcool nu de l'hiver
la forêt se masse
frileuse et fière
autour des cicatrices
les hommes partiront
un matin de doute
sans un bruit
et sans gloire.
Jean Coulombe © 2011
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