Le chemin que j'emprunte
sans trop y penser
tend ses bras vers le monde.
Au bout de mon petit chemin,
au bout de ma petite vie
brûle cette petite époque...
On s'y bat partout et tout autour
les cendres me montent à la gorge
et les fous volcanisent librement.
Le fracas se rapproche
je retourne les pierres
d'un passé qui me cherche.
Les oiseaux font des signes
au printemps qui tarde,
n'écoutent pas le téléjournal.
Je n'ai laissé mon adresse
à personne...
Jean Coulombe © 2022