Dans le courant d'air entre
l'aube et la chambre
des pagodes de reflets
frémissent dans l'eau du bol
posé sur le bord
de la fenêtre.
À l'Ouest du soleil le matin
depuis la nudité des heures
jusqu'à l'accumulation charnelle
de nos attentes
macérant dans des draps qui mouillent
à panser les plaies
guidés seulement
par le parfum d'anges noirs,
d'écorce et de salive,
nos corps restent collés à la terre.
Denis Samson © 2009
Denis Samson pleine puissance...
RépondreSupprimerça réveille et ça assis...
-Alain Larose
Entre l'aube et la chambre.... c'est là que se passe l'essentiel!!!
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