lundi 7 novembre 2011

AU FOYER

















Le matin le «foyer» s'éveille
comme une douleur.

Chaises vides à la salle à manger
il y a ceux qui sont partis
durant la nuit, parfois...
Et il y a ceux qui restent.

Entre les deux,
il y a celles et ceux
qui savent plus faire la différence
dont la mémoire s'invente des histoires
aussitôt oubliées.

Le seul espoir est qu'elles soient drôles.

C'est tout ce qu'il reste.


Denis Samson © 2011


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