La planète a le souffle court
tout autour les brasiers
j'arrache ma fenêtre
pour mieux boire
la tempête
je vois trembler les étoiles
je me noie dans la nuit
pour ma chair tant d'images
éclatent à contre-jour
je tourne le dos au miroir
et dans la constance du coeur
je sens mes amours
qui tombent à leur place
le voyage peut commencer...
Jean Coulombe © 2020
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