Je marche mes âges
aux confins de mon sang
je poursuis le sillage
d'oiseaux fantômes
je marche mes vies
pleines de brasiers
arrachés aux ombres
j'habite ces rêves
qui me hantent
je porte ces instants volés
à la blancheur de la nuit
je marche les bras ouverts
lacérés de lumière
vers le mur de l'oubli.
Jean Coulombe © 2019
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