Chaque heure à vivre
mérite apocalypse
oraisons et vertiges
les piliers de l'horizon
en broient les ombres
ses sables dorés
s'incrustent aux rétines.
La croisière perdue
peut dériver aux récifs
le haut crépuscule
bordé de rafales
peut hurler a cappella...
Nous aurons brisé
cette fausse mort
un ciel à la fois.
Jean Coulombe © 2019
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