J'ignore tout ce que ta main peut tenir
face au vent
tu t'accroches sans lourdeur
à cette lumière tamisée par le temps
je te sens capable de soulever
l'écho du soleil
je rapproche ma bouche
de tes fragilités
tu sais m'y laisser boire
les relents de ta fureur
là où la lumière ne nous porte plus
les arbres brûlent
leur ombre meurt sans bruit
entre nos bras.
Dis moi,
face au vent.
Où va ce silence?
Jean Coulombe © 2017
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