Dans ta chair s'avance
l'ombre à apprivoiser
un faux silence
absorbe le feu
avec l'été qui meurt
entre nos épaules
on remet tout
aux foudres sauvages
celles qui roulent
à la face du vent
ta main ne tremble pas
ne tremble plus
tu saisis ta vie à la gorge
ce que tu crois de ta légende
carbonise l'instant frêle
tu organises ta fuite
pour mieux rester
migration intime
immobile de fureurs.
Jean Coulombe © 2017
Magnifique poème. Merci, Jean.
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