Je franchis la porte sacrée
un pas derrière
comme d'habitude
je n'ai plus de mots
juste l'ombre du doute
mes frères veillent
le feu jusqu'aux cendres
ils boivent l'amour revêche
les chagrins du monde
ils chantent leur poésie
celle des oiseaux borgnes
mes frères abattent le vide
qui plane avant le froid.
Ils écoutent, très graves
le silence du large.
Jean Coulombe © 2016
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RépondreSupprimerLe vide qui plane avant le froid...
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