Les poètes de la basse-ville
ont souvent vu neiger
ils ont les mots de la foi
le souffle âcre des rues
le bagout des trottoirs
ils savent parler
aux chauffeurs de taxi
aux anges dans la nuit
les poètes de la basse-ville
n'écoutent pas radio-haine
ils croient encore
aux vertiges intimes
aux folies de tendresse
ils croient aussi
que les nuages
savent aimer.
Jean Coulombe © 2015
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