Enlisés en nos bras
le long du couloir
tapissé de fleurs mortes
les spectres nous regardent
on se paie des tournées
pour arrondir l'outrage
qui nous perce les chairs
taisons ces clameurs
le temps d'un sursis
pour fissurer le temps
tant nos os nous glacent
nous avons à vivre
ce monde qui nous tue.
Jean Coulombe © 2015
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