De grands filaments d’arbres morts me caressent le visage
tout au long du voyage intime et je revois ma cour d’école catholique et
barbare.
J’ai l’inertie catatonique des communiants et la virginité poussive des innocents. Tout autour, s’agite la foi aveugle et la chasse aux insectes. Plus loin, les handicapés attendent leur supplice et les curés sermonnent. Tout goupillonne à vau-l’eau comme le troupeau avance vers les prairies du purgatoire. Le ciel paranoïaque est plein de bombardiers russes et les mononcles boivent du gros gin.
J’ai l’inertie catatonique des communiants et la virginité poussive des innocents. Tout autour, s’agite la foi aveugle et la chasse aux insectes. Plus loin, les handicapés attendent leur supplice et les curés sermonnent. Tout goupillonne à vau-l’eau comme le troupeau avance vers les prairies du purgatoire. Le ciel paranoïaque est plein de bombardiers russes et les mononcles boivent du gros gin.
La route des vacances est longue et cahoteuse vers la Gaspésie des falaises; celles dont il ne faut pas s'approcher, sous peine de fessée.
Mais... comme c’est fort, l’odeur de la mer!
Mais... comme c’est fort, l’odeur de la mer!
Bonnes vacances en Gaspésie
RépondreSupprimerBonnes odeurs de mer et de varech
beau poème
claudantar
Cette Gaspésie qui ensorcèle, qui inspire autant les enfants que les poètes. Beau poème Jean !
RépondreSupprimerÀ lire et relire et re-relire....
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