Avortés du désir
les miroirs les yeux qui crèvent
en premier
rêvent de coeurs solaires.
Abstrait l'homme pulvérisé
est livré aux coloris
des amours industriels.
Une morsure de satin
à ses veines de velours
elle pleure mais personne
s'en rend compte
parce qu'elle sourit
elle crache de la fumée
comme une usine
où on fabrique des blessures
bois toute
pour plus avoir rien
à oublier
et toujours se répandre
selon la rumeur.
Vidéo: Denis Samson Jean Coulombe
Musique: François Carrier
Tous droits réservés © 2010
elle boude
RépondreSupprimerboude en rêve
silence alourdi par la moue
moulé sur le désir
elle rêve qu'elle boude
alien_jupon
il bande
RépondreSupprimerbande en rêve
silence froissé par le rictus
soulevé par la trique
il rêve qu'il bande
Ça GRAFF-i-tigne.
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