Pour qu'un paysage se brise
il suffit parfois de peu
un vent froid venu du passé
un regard vers l'horizon
un regard vers l'horizon
ou, sur une forêt
l'ombre des humains
qui avance sans coup férir
aux limites du silence
nos fissures parlent
nos cris se perdent
il nous faut déconstruire
les inutiles certitudes
vivre le splendide désarroi
du temps qui fuit sans nous.
Jean Coulombe © 2021
(texte et photo)