mardi 11 août 2009

AUBE APATRIDE























Ta bouche aborde
mes rives sauvages
au bout de toi-même

au-dedans de ton cri
tu sens ce qui doit être

tu portes ce qui te touche
comme un parfum nouveau
sous la lune mère

tes bras nus
enserrent la nuit
attendrissent
l'aube apatride.



Jean Coulombe © 2009


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